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Refuser les délocalisations, c'est xénophobe

Il est inconvenant, xénophobe, voire raciste de refuser que des étrangers viennent en France pour travailler. Alors pourquoi est-il admissible, et même souhaitable, de refuser que le travail français parte à l'étranger ? Non, pour moi c'est pareil. S'opposer aux délocalisations est raciste. Le "made in France", vanté par notre ministre en marinière, c'est xénophobe. Bouh ! Vilain Montebourg !


10/11/2012
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Mon programme de dictateur éclairé

Voici mon programme de gouvernement en vue de ma nomination à la tête de la dictature mondiale, aussi nécessaire qu'utopique. Oui, hélas, ce ne peut être qu'un coup d'état mondial qui aboutira à ma dictature. Jamais un candidat, avec un tel programme, ne serait élu démocratiquement à la tête d'un pays quelconque. Les intérêts égoïstes des électeurs et  la puissance des divers lobbies sont bien trop forts.

 

TROIS DIRECTIONS POUR L'HUMANITE

 

L'humanité a absolument besoin d'un horizon, qui aujourd'hui lui manque. Elle doit savoir dans quelles directions elle va. Voici les directions que je lui donne :

I. La souffrance physique ou morale doit diminuer, grâce aux progrès de la civilisation et de la science.

II. L'humanité doit travailler dès maintenant à sa pérennité, et celle de son habitat.

III. L'exploration pour la connaissance du monde, incluant nous-mêmes, est l'ultime forme d'aventure collective qui peut enthousiasmer durablement l'humanité. Elle doit être énormément  favorisée.

 

INSTILLER DES VALEURS MORALES DANS L'HUMANITE POUR LA POUSSER DANS LES BONNES DIRECTIONS

 

L'humanité ira dans la direction souhaitée si ses valeurs morales l'y poussent. La dictature doit donc imprimer ou renforcer les valeurs adéquates dans l'inconscient collectif :

 

Fraternité. Pour être heureuse collectivement, l'humanité a besoin d'être solidaire. L'individu doit  aimer son prochain. L'éducation, dès le plus jeune âge, doit imprégner les esprits de cette valeur fondamentale.

 

Elitisme vertueux. Pour avancer dans les bonnes directions, l'humanité doit être "tirée" par des élites ultra-compétentes, désintéressées, et imprégnées par l'intérêt collectif. Pour aboutir à cela, il faut établir une méritocratie élitiste largement soutenue par l'ensemble de la population, même et surtout quand celle-ci n'en fait pas partie.

 

Antimatérialisme Le mercantilisme et l'avidité, la logique d'accumulation de biens matériels tiennent bien trop de place. Ils contribuent à l'avilissement des âmes et à la destruction physique de notre monde. Il faut donc les combattre efficacement en les rendant socialement et moralement répréhensibles. Au contraire les valeurs de l'esprit sont à promouvoir : culture, intelligence, création, connaissance.

 

Ecologisme et dénatalisme Si rien n'est fait la planète court à sa perte. Ce problème est à traiter à travers une large évolution des moeurs, et aussi par la contrainte. L'humanité est pour l'instant trop nombreuse vu ses besoins matériels. il faut aussi faire entrer la dénatalité dans les moeurs

 

Esprit des lumières. Les autres être vivants sont nos frères. Une civilisation avancée ne fait pas souffrir ses frères inutilement. Cette idée doit s'ancrer dans l'inconscient collectif. Elle est le prolongement de l'esprit universaliste des lumières.

 

MON PROGRAMME

 

En conséquence, les mesures pratiques suivantes seront décidées dès ma prise de fonction à la tête de la planète.

 

Pour une humanité solidaire :

- Mise en place de programmes éducatifs dès l'école maternelle, basés sur les valeurs de solidarité, de courage, de mérite et d'abnégation. Le pardon sera valorisé, l'idée de vengeance combattue.

- Formation au secourisme gratuite et obligatoire pour tous

- Mise en place d'un revenu d'assistance (R.A.) décent pour les personnes qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas travailler. Plus élevé que l'actuel R.S.A. grâce aux autres mesures qui amènent à une meilleure répartition des richesses.

- Instauration d'un service civique obligatoire d'un an pour tous les jeunes à leur majorité.

- La prison est une torture morale qui doit disparaître dans une civilisation avancée. On limitera les peines de prison en faveur de travaux d'intérêt général, d'amendes et d'assignations à réparation auprès des victimes

 

Pour une méritocratie élitiste et vertueuse :

- Renforcement des bourses pour les élèves brillants, méritants et vertueux.

- Mise en place d'un "observatoire des débouchés", pour adapter le nombre de places dans les filières de formation aux besoins réels de l'économie et de la société.

- Renforcement de l'orientation et de la sélection dans l'ensemble du système éducatif

- Revalorisation des métiers du savoir d'intérêt général : science, technologie, médecine et éducation

- Fortes subventions pour la recherche médicale, valorisation et sélection ultra-élitiste des acteurs de ce secteur

- Mise en place, valorisation et promotion de programmes d'exploration spatiale et de recherche scientifique ambitieux

- Interdiction du cumul des mandats. Député ou maire d'une ville c'est un boulot à plein temps.

- Augmentation du niveau d'exigence pour les fonctionnaires et les administrations. Avancement et rétribution au mérite

 

Pour rendre l'avidité mercantile socialement inacceptable :

- Interdiction de la publicité commerciale sur tous les medias audiovisuels

- Encouragement à supprimer la professionnalisation du sport de haut niveau, et le sponsoring

- Confiscation par l'état de tout héritage.

- Forte taxation de toutes les opérations liées à la spéculation : transactions boursières, immobilières,...

- Fiscalité confiscatoire pour les revenus excédant 10 fois le R.A.

 

Pour sauvegarder la planète :

- Augmentation drastique de la fiscalité sur les automobiles et les carburants d'origine fossile.

- Développement du réseau de transports en commun

- Développement du ferroutage au détriment du transport routier

- Fortes incitations fiscales pour la réalisation de logements économiques en énergie

- Encouragement fiscal des modes de distribution commerciale moins polluants, par exemple la livraison de marchandises sans emballage à domicile. Grâce aux mesures de taxation sur les carburants, ces marchandises seront produites au plus près du lieu de consommation.

- Mise en place de la politique de l'enfant unique pour combattre la surpopulation

- Suppression des mesures natalistes comme les allocations familiales

 

Pour une civilisation avancée :

- Légalisation de l'euthanasie

- Proclamation de droits étendus pour les animaux.

- Limitation de l'usage de la prison au strict indispensable : dans le cas de criminels dangereux, multirécidivistes et considérés comme irrécupérables il faut bien donner la priorité à la protection de la société ; on leur donnera le choix entre une incarcération à perpétuité mais digne, ou une euthanasie douce.

 

On remarquera que toutes ces mesures pourraient très bien être appliquées par un gouvernement mondial autoritaire. Ce qui les rend utopiques, c'est avant tout que l'avènement d'un tel gouvernement est lui-même utopique.

 

Votez pour une dictature éclairée, pour le bien de l'humanité et l'avancée de la civilisation !

 

 


10/11/2012
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Le politiquement correct sans ta mère ou la "morale victimaire"

Le "politiquement correct" qu'est ce que c'est ? L'expression, dérivée de l'américain "politically correct" décrit mal le phénomène sociologique. Il serait mieux de l'appeler en bon français "morale victimaire"qui décrit, de façon plus simple et plus précise, le mécanisme de pensée en arrière-plan.

De quoi s'agit-il ? D'un réflexe conditionné,  imprimé dans le cerveau de la population occidentale en plusieurs décennies d'audiovisuel (on verra comment et pourquoi dans un autre probable article). Le principe moral à l'oeuvre est :

 

Toute victime a droit a une compassion officielle, obligatoire et totale

 

ce qui est sensé compenser les préjudices qu'elle subit, pour obtenir une sorte d'égalisation entre les victimes et les "favorisés". Cette compassion exclut le droit à toute critique envers une victime. La victime a toujours raison. Elle ne peut être ni méchante, ni bête, ni ignorante. En dernier ressort,  si elle l'est quand même elle a toutes les excuses pour, ce qui in fine transforme son tort en raison. Critiquer une victime ou un groupe de victimes est moralement répréhensible. On appelle cela la "stigmatisation".

Par symétrie, l'auteur d'une stigmatisation prend le statut de bourreau dans l'inconscient collectif. A ce titre, il risque l'excommunication dans le système moral actuel. L'excommunication est prononcée quand le "stigmatiseur" est officiellement étiqueté "d'extrême droite" ou "proche de 'extrême droite". A partir de là, il n'a plus qu'à racheter son âme au diable et personne ne peut plus rien pour lui.

 

Mais qu'est ce qu'une victime ? Certains sont dominés, ou supposés l'avoir été. On les appellera les "victimes institutionnelles" : estampillées "victimes" par  le pouvoir idéologique et moral (de nos jours les mass media audiovisuels). Par ordre décroissant d'importance dans la hiérarchie victimaire on trouve :

- les victimes par héritage de la colonisation : arabes, musulmans et noirs (curieusement, les asiatiques de l'ex Indochine française ne sont pas estampillés)

- les victimes par héritage des massacres de masse de la deuxième guerre mondiale : gitans, homosexuels,juifs

- les brimés par la société ou les institutions : SDFs, chômeurs, cancres, victimes de scandales sanitaires

- les plus faibles physiquement ou psychologiquement  : femmes, enfants, handicapés

- au bas de l'échelle victimaire, les victimes de victimes. Leur statut de victime est précaire et dépend de la position de leur bourreau dans la hiérarche victimaire.

 

Les idéologies comme l'antiracisme,  le féminisme, le pédagogisme, etc..., sont de simples sous-produits de la morale victimaire, transposée à un groupe particulier.

 

Il y a des cancres à l'école ? Ce sont des victimes soit de la société, soit du système éducatif,  étriqué. Pour éviter de les "stigmatiser", on cherchera à éliminer les notes ou le redoublement vécus comme critiques.  Les musulmans sont d'anciens colonisés ? Critiquer leur religion sous quelque angle que ce soit est une "stigmatisation" islamophobe inacceptable. Le clandestin est pauvre, dominé dans son pays et souvent une victime par héritage de la colonisation ? Nul n'oserait lui reprocher de s'être invité illégalement dans notre pays, on vous l'a dit il ne peut pas avoir tort. Il devient  un "sans papier" : l'expression suggère qu' il devrait  recevoir automatiquement une carte d'identité française pour le consoler, si au moins l'administration française n'avait pas l'esprit aussi étriqué. Quelqu'un se hasarde à moquer publiquement la Gay Pride  pour son côté légèrement "cage aux folles" ? Stigmatisation homophobe inacceptable ! On ose se demander d'où vient l'argent de gens qui vagabondent sur les routes et ne travaillent pas ? Qu'est ce que vous insinuez ? Ils ont forcément des revenus honnêtes, puisqu'on ne peut rien leur reprocher. Arrêtons la stigmatisation. Enfin, on notera que la morale victimaire va se nicher jusque dans le code de la route : en cas d'accident, le piéton, plus faible, a légalement toujours raison en face de l'automobiliste.

 

Il est intéressant d'obtenir un statut institutionnel de victime par les avantages qu'on pourra en tirer en tant que communauté : immunité et complaisance,  souvent convertibles en passes-droits ou évolutions législatives incohérentes avec les les principes républicains.

 

Le mérite, le courage ? Maintenant uniquement réservé aux victimes habitant  les "quartiers populaires". Pour les autres, aucun mérite, c'était facile. Ils sont nés avec une cuillère d'argent dans la bouche.  Quand un enfant de pauvre échoue au concours d'entrée aux grandes écoles, c'est parce que ses parents n'ont pas pu lui payer de cours du soir. Evidemment, puisqu'un enfant de victime ne peut pas être bête. Non, il pense différemment. Et les examens, étriqués, ne sont pas adaptés à son mode de pensée. L'enfant de victime labellisée n'est pas inculte non plus. Sa culture est différente. Grâce à son passe-droit pour franchir la barrière des examens ou concours, il pourra apporter sa "différence" aux pauvres bolosses qui ont, eux, réussi  par les voies (étriquées) prévues initialement par l'administration.

 

Ok, on l'aura compris, je suis un gros jaloux qui aimerait bien lui aussi être reconnu comme victime, même un tout petit peu. Et profiter de la nouvelle reconnaissance sociale qui va avec. Mais en tant qu'homme blanc, français moyen de souche, hétérosexuel en CDI ça va être très très dur...D'ailleurs ai-je la qualification morale pour écrire cet article ? Il semblerait bien que non. Je ne suis victime en rien. Donc, "favorisé". Donc, par symétrie, suspect à 100% d'être bête, méchant, ignorant, à l'esprit étriqué et d'avoir tort sur tout. Un gros beauf franchouillard. Ce qui est prouvé par le présent article à l'ironie déplacée et particulièrement stigmatisante. CQFD.


27/10/2012
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La crise ?

C'est la crise. Depuis que je suis en âge de comprendre les informations (début des années 70), c'est la crise. Une crise chasse l'autre. Crise pétrolière. Crise immobilière. Crise fiancière. Bientôt une crise écologique. Crise humanitaire. Crise d'identitté. Crise sociale.

 

Le monde se divise en deux catégories d'êtres humains. Il y a ceux qui informent, et ceux qui sont informés. Il faut bien reconnaître que la partie des êtres humains qui "informent" les autres humains aiment beaucoup leur parler de crise. Et les autres le leur rendent bien. Ils aiment beaucoup entendre parler de crise, surtout quand elle touche les autres. Car l'être humain est comme ça. Son cerveau est câblé pour s'intéresser à ce qui cloche. Ce qui déraille. Ce qui dépasse. L'anomalie. Et une crise, c'est vraiment une très très grosse anomalie...

 

Les "informateurs", qui sont eux-mêmes des êtres humains, savent parfaitement qu'ils capterons beaucoup plus l'attention des autres avec des "crises" (et accessoirement les trains qui déraillent comme adjuvants) qu'avec le journal des bonnes nouvelles. Et capter l'attention des autres pour pouvoir "vendre du temps de cerveau disponible" aux "annonceurs", c'est bien ce qui leur permet de gagner leur vie à beaucoup d'entre eux.

Voilà, donc, le monde hypermédiatisé actuel, motorisé par l'Ordre Marchand, qui rumine des idées noires à longueur d'année. Jusqu'à en faire oublier le sens de la vie. Faut-il consacrer sa vie à la sacro-sainte "croissance économique ?". Il semblerait bien que oui. Quand le croissance disparaît,  notre raison de vivre aussi.

 

Le premier et principal remède à la crise ? Arrêter la télé, la radio et tous les autres flux d'ondes électromagnétiques négatives.


27/10/2012
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